![]() Pascal VanBerten, consultant associé chez Progress Partners, nous dévoile les enjeux de l’entreprise du futur… et explique comment y répondre en s’appuyant sur le numérique. Pascal VANBERTEN - Ingénieur ICAM – Certifié Lean Six Sigma Master Black Belt |
![]()
|
Il est vrai que la relation client se transforme de plus en plus (AMAZON est un bon exemple). Tout d’abord, selon moi, l’entreprise qui saura s’y adapter ne pourra passer outre une écoute attentive de la voix du client (VOC). En effet, elle devra réellement se projeter, non plus sur son produit, mais sur les attentes du marché.
L’entreprise à l’écoute de ces attentes pourra y répondre grâce aux technologies digitales. Les informations seront stockées, analysées et échangées en temps réel pour permettre un ajustement sur :
Toute la circulation de l’information et l’enchaînement des processus deviennent beaucoup plus rapides et agiles. Notre formation Les métiers logistiques face aux nouveaux enjeux de performance et d’agilité prend d’ailleurs en compte ces aspects d’enjeux de flexibilité. Les outils digitaux promettent une flexibilité aujourd’hui impensable. Pour peu que, dans leur conception, les centres de production s’y soient préparés. Mon approche des projets de construction d’usine se fait d’ores-et-déjà dans une optique 4.0 (RFID, Balises iBeacon…). Les activités qui font les succès d’aujourd’hui ne sont pas forcément celles qui pérenniseront l’activité demain. Que ce soit en termes d’évolutions technologiques ou d’attentes du marché, le factory design tel que je l’entends doit au plus tôt poser ces questions. |
Considérons, par exemple que l’écoute de la VOC doit plus que jamais être au cœur de la stratégie des entreprises. D’autant plus pour devenir un avantage concurrentiel différenciant.
|
L’industrie 4.0 marche plus ou moins dans les traces de la voie tracée par Apple. En effet, en dévoilant ses usines de production, le géant à la pomme joue sur un sentiment de transparence et de proximité qui plaît aux consommateurs… et fait son succès.
C’est un challenge dans lequel le digital joue un puissant rôle de facilitateur au sens technologique. Effectivement, il permet de simuler ce que doit être le produit, et donc l’usine qui doit y répondre, grâce à des équipes bien préparées. Du reste, notre formation « Concevoir efficacement ses nouveaux produits » prend en compte ces différents aspects. |
J’accompagne les entreprises pour comprendre où et comment digitaliser le « juste nécessaire ». J’évite l’excès d’écrans ou de management visuel, et privilégie une approche que je qualifierais d’«artisanale», où les besoins des équipes sont estimés sur-mesure. En conclusion, la place de l’homme est plus que jamais centrale dans l’entreprise 4.0, c’est ma conviction.
|
L’entreprise étendue vit en effet une révolution en terme d’implantation géographique. Mais dispersion géographique et collaboration efficace ne sont pas inconciliables. A ce sujet, nous préconisons notamment la mise en œuvre d’e-Obeyas, c’est-à-dire des Obeyas dématérialisées. Elles permettent de réunir des sites distants, par exemple dans un contexte d’usine étendue (lire notre article sur les Obeyas).
Plus que jamais, les équipes auront besoin de certifications et d’accompagnement sur le terrain pour mettre en œuvre leurs connaissances dans un cadre digitalisé. Ensuite, les équipes vivent un changement de paradigmes et de repères auquel le coaching apporte des réponses très pragmatiques. Or, Progress Partners accompagne les équipes et les dirigeants pour s’adapter à ces transformations.
Pour conclure, le digital fait partie de l’ADN de Progress Partners, qui sait l’amener dans les processus, là où il permet de faire le lien entre les grandes composantes de l’industrie 4.0. Enfin, nous amenons l’entreprise à réfléchir à la meilleure manière d’intégrer le digital, pour en faire un atout au service de sa croissance.
|